Psychothérapie de soutien

De quoi s'agit-il ?
Chacun, y compris les thérapeutes, connait dans sa vie des moments, voire des périodes de bonheur mais aussi, inévitablement des des périodes et des expériences dures et pénibles, parfois insoutenables.
Les accidents de parcours, les échecs, la maladie, les désillusions, les deuils, les tragédies de l’existence … autant d’expériences qui nous amènent à nous sentir en proie au désarroi. Lorsque l’on se sent incapable de s’en sortir seul(e), on peut chercher de l’aide pour guérir des souffrances psychiques.
Au sein d’une relation psychothérapique empathique cet accompagnement vise à aider le/la patient(e) à se sentir rassuré(e) pour faire face aux expériences désorganisatrices anciennes ou actuelles.
La bienveillance, la chaleur émotionnelle et l’acceptation inconditionnelle du psychologue, son non jugement et l’attitude de compréhension permettent de se sentir en sécurité et à l’aise. Toute pensée, toute émotion peut être exprimée – elle sera entendue et comprise.
Le psychologue assure ainsi au patient l’accompagnement émotionnel et l’aide à comprendre ses réactions, ses émotions et pensées. Il soutient activement le/la patient(e) dans cette tâche délicate d’aborder et d’élaborer les questions difficiles, à son rythme et sans braver ses résistances.
QUELS SONT LES PRINCIPAUX SYMPTÔMES ?
Il s’agit d’une souffrance morale et de complications physiques qui altèrent profondément la vie personnelle, sociale et professionnelle.
Ces manifestations sont :
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Des images, des pensées, des cauchemars qui s’imposent au patient de manière répétitive, involontaire et douloureuse. Parfois des flash-backs soudain le replongent dans le passé, lui faisant revivre la scène comme s’il y était encore.
Le patient vit un état d’angoisse, de stress permanent.
Cette reviviscence survient spontanément, suite à un stimulus (son, lieu, odeur…) ou encore lorsque la vigilance est moindre (phase d’endormissement).
Elle entraîne des manifestations émotionnelles douloureuses, de la peur, des sensations physiques désagréables telles que sueurs, pâleur, tachycardie, raidissement… -
Les pensées, les discussions, les personnes, les lieux rappelant l’événement traumatique peuvent être systématiquement évités : ce qui restreint considérablement la vie sociale, familiale, professionnelle.
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La tristesse, le manque de goût et d’élan vital, l’indifférence affective et émotionnelle sont souvent associés.
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L’état de stress entraîne un état d’hypervigilance, des réactions de sursaut, de l’irritabilité, des difficultés de concentration, des troubles du sommeil…
Tous ces troubles peuvent affecter et altérer sévèrement la qualité de vie au quotidien du patient et de ses proches.
Les formations professionnelles reconnues par EMDR France sont conformes aux normes de qualité requises par EMDR Europe de manière rigoureuse et structurée afin de garantir une formation complète à la thérapie EMDR. Ces formations ne peuvent être proposées qu'aux psychologues et aux psychiatres. Actuellement 4 organismes de formation dispensent cette accréditation :
- L'école Française de Psychothérapie EMDR auprès de laquelle j'ai été formée. Ainsi, vous trouverez mes coordonnées dans l'annuaire de leur site.
- L'institut Français d'EMDR "IFEMDR"
- L'Ecole d'EMDR de Psychothérapie Humaniste "EDEPHE"
- Le Centre Pierre Janet de l'Université de Lorraine
Depuis 2023, j'exerce cette pratique en partenariat avec le Centre Régional de Psychotraumatisme Auvergne Rhône Alpes de l'Hôpital Edouard Hériot à Lyon.
COMMENT SE PASSE UN TRAITEMENT EMDR ?
Séances de préparation préalables (2 à 4 environ)
La préparation au traitement est indispensable. Les entretiens préliminaires permettent de :
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construire une relation thérapeutique de confiance avec son praticien,
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valider l’indication de la thérapie EMDR et de définir l’objectif de la thérapie,
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apprendre la pratique de moyens de stabilisation émotionnelle qui peuvent être utilisés en cours de séance et pratiqués à domicile entre les séances.
Séances de traitement
Lorsque le patient est prêt, le retraitement à proprement parler, peut commencer.
Les souvenirs perturbants à l’origine de la problématique du patient sont alors retraités, l’un après l’autre. Il faut parfois plusieurs séances pour traiter un seul souvenir.
Le patient est invité à se concentrer sur le souvenir traumatisant et toutes ses composantes (sensation, émotion, pensée négative sur lui), puis à suivre le mouvement des doigts du thérapeute en laissant venir ce qui lui vient spontanément. Certaines autres stimulations bilatérales peuvent être utilisées.
C’est un processus de libre association des idées, sensations, émotions, pensées, qui se déroule alors, comme lorsque nous rêvons la nuit. Entre chaque série de stimulations, le patient dit ce qui lui vient spontanément à l’esprit.
Le praticien continue les séries de stimulations jusqu’à ce que le souvenir ne génère plus de perturbation chez le patient.
Le retraitement de ce souvenir se termine par l’installation d’une pensée positive que de bonnes sensations corporelles confirment.
Une séance d’EMDR dure de 60 à 90 mn, et lorsqu’elle se termine, généralement, le patient ressent une nette amélioration.